Le Grand Sion est le seul endroit au monde – oui, dans le monde entier – où l’on peut trouver le rare coquelicot nain. En plus d’être l’une des plus belles plantes complétant notre paysage désertique, c’est aussi l’une des plus précieuses.
Le coquelicot nain, connu scientifiquement sous le nom de Arctomécon humilis, est en voie de disparition – et non pas parce qu’elle manque de résilience. C'est plutôt pointilleux. Le coquelicot nain ne survit que dans des sols très spécifiques et riches en gypse. Il y a bien longtemps, des éruptions volcaniques ont déposé des roches volcaniques dans toute la région, remplissant le sol du Grand Sion ni trop, ni trop peu, mais juste la bonne quantité de gypse pour le pavot nain.
Nous sommes tellement heureux que les choses se soient déroulées pour notre plante herbacée vivace Boucle d'or, et vous devriez l'être aussi. Lorsque les conditions sont favorables, les coquelicots nains font partie des rares plantes suffisamment résistantes pour survivre dans des conditions désertiques difficiles et rivaliser avec la beauté naturelle du désert pittoresque.
Le coquelicot nain peut être reconnu par sa stature courte et arbustive (d'où le terme « nain »), ses feuilles douces avec des vrilles ressemblant à des poils et ses étamines jaune vif bercées par quatre élégants pétales blancs. La partie « ours » du nom vient des bords texturés des pétales qui ressemblent à une griffe d’ours.
Les plus fortes concentrations de coquelicots nains se trouvent dans les limites de la Réserve de désert des falaises rouges et du Réserve naturelle du Dôme Blanc, parmi d'autres espèces menacées comme le tortue du désert. Vous pourrez observer la floraison du coquelicot de fin avril à début mai, avec Ne laisse aucune trace et Terre d'éternité principes à l’esprit. Mais peu importe où et quand vous les rencontrez, gardez un œil sur les coquelicots nains et traitez-les comme des pierres précieuses qu’ils sont.